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Technophobie/-- brêves

Saccage de Maïs Transgénique à Menville (Haute-Garonne)
Le 10 août,près de Toulouse, au matin « un groupe d’une quinzaine de personnes particulièrement violentes ont saccagé une partie d’une parcelle de recherche de maïs génétiquement modifié », indique Pioneer, propriétaire des plants.
A Blan (Tarn), un Champs Fauché deux fois
Dans la nuit du 25 au 26 juillet, deux parcelles de 500 mètres carrés ont été détruites. L’action n’a pas été revendiquée. Ce champs de deux hectares, avaient été la cible « des faucheurs volontaires » le 14 juillet dernier.

Un Laboratoire Appartenant à Biogemma Incendié à Clermont-Ferrand
Le 2 juillet 2005, dans l’après-midi, un laboratoire de la société de biotechnologies végétales Biogemma (filiale de Limagrain), spécialisée dans la recherche sur les OGM, a été ravagé par les flammes.
Ce bâtiment de 200m2, situé sur le campus universitaire des Cézeaux a subit des dégâts importants, avec un premier étage en grande partie détruit.

Moutarde Mutante
Une contamination génétique a été relevé dans les environs d’un champs de Colza expérimental. Le gène immunisant la plante à un herbicide a été retrouvé sur des pieds de moutarde sauvage. Cette transgenèse spontanée apparaît l’année suivant les premiers essais dans ce champs. C’est un dédit évidant aux bonimenteurs en blouse blanche qui assuraient ce phénomène improbable voir impossible.
Si d’un côté, il y a peu de chance que s’arrêtent pour autant le développement des OGM, malgré le danger écologique associé. De l’autre, le ridicule de leur démarche explose au grand jours : le Colza OGM a été conçu pour résister à un herbicide censé nettoyer les champs de ces herbes indésirables (notamment de la moutarde) qui dès l’année suivante mutent et du coup y résiste (phénomène qui ne peu que s’accroître au fil des années). Les chimères scientifiques ont du mal à résister à l’épreuve des faits.

Pendant toute la journée du 13 décembre 2004, une grue du chantier Minatec, à Grenoble, a été occupée, pour interrompre les travaux de ce qui doit être le plus important centre de recherche, de formation et d’application sur les nanotechnologies en Europe.
Grenoble : perquisition chez « Pièces et Main d’Oeuvre »

Le mercredi 6 juillet, une personne du site a été interpellée à son domicile, et a subi une perquisition suivie d’une garde à vue d’une journée. Son ordinateur ainsi que des documents lui ont été confisqués jusqu’à nouvel ordre. « Pièces et Main dOeuvre » a été mis en cause dans l’affaire du faux journal Métroscope (fac similé de celui de la communauté urbaine de Grenoble) par de récents articles de presse (Le Monde du 17 juin, le Daubé, Politis). Le site a déjà fait savoir qu’il n’est pas l’auteur de ce document mais que les textes et les informations sont mis en ligne à la disposition de tous.

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